Ma grand-mère cannibale l'épisode le plus noir de la conquête de l'Ouest, raconté par la petite-fille d'une pionnière

Titre : Ma grand-mère cannibale l'épisode le plus noir de la conquête de l'Ouest, raconté par la petite-fille d'une pionnière
Auteur : France Bequette
Edition : Ed. Prisma
Publication : 26/01/2012
Nombre de pages : 196
Isbn 13 : 9782810401956

1846. La famille Graves a construit de ses mains une petite ferme dans l'Illinois sur des terres attribuées à Franklin Graves pour services rendus dans l'armée. Franklin et Elizabeth ont huit enfants, ces gens ordinaires vont devenir des héros dont l'histoire est encore enseignée dans les écoles américaines. Car, cette année-là, tout devient extraordinaire. Des milliers de chariots, le plus souvent tirés par des boeufs, se lancent sur une piste à peine balisée par les pionniers. C'est la ruée vers l'Ouest, la terre promise... La famille Graves est intégrée au convoi des Donner, qui tente un raccourci à travers le Grand Lac Salé. Les bêtes deviennent folles de soif. Des migrants perdent leurs chariots, et avec eux tous leurs biens. Lorsqu'ils atteignent la Sierra Nevada, la neige tombe avec un mois d'avance jusqu'à atteindre la hauteur de dix mètres. Il n'y a pas de gibier. On mange les boeufs, puis on fait bouillir le cuir des attelages. On mange les livres, les chiens, les souris qui s'aventurent près du campement, au bord du lac Truckee. À bout de forces, les pionniers meurent les uns après les autres. Franklin Graves décide d'aller chercher du secours en Californie. Quinze personnes parmi les plus valides, dont ses deux filles, Sarah et Mary Ann, l'accompagnent. Le groupe est appelé Forlorn Hope, la patrouille sacrifiée. Le jour de Noël, un terrible blizzard les enveloppe. Franklin Graves se sent mourir. Il appelle ses filles et leur demande l'impensable : « Mangez-moi. » Il faut braver le plus inviolable des tabous, vivre pour chercher du secours en Californie et sauver ceux qui sont restés près du lac !