La cité sans aiguilles
Il était une fois… La Cité sans aiguilles. L’histoire se présente comme une fable regorgeant d’enseignements, de légèreté mais aussi de profondeur, qui se lit comme à la veillée. C’est avec plaisir qu’on découvre l’atmosphère de ce roman et les péripéties de nos héros. Qu’ont donc en commun l’Horloger, l’Écrivain et le Guerrier ? Une quête et une même destination dont ils ignorent tout : la Cité sans aiguilles… Dans un premier temps, chacun de son côté, poussé par sa propre histoire, chemine vers la cité légendaire.
Nous suivons leur voyage solitaire, jusqu’au jour où ils se rencontrent pour poursuivre, ensemble, leur dessein. Autrefois connue sous un autre nom, la cité blanche est un royaume gouverné par le Roi Blanc et dont la renommée n’est plus à faire : un souverain réputé pour son immense sagesse à la tête d’un pays prospère. À ses côtés, une reine précieuse et un fidèle conseiller, Guillaume. Pourtant son destin est mis à mal et prend une autre tournure.
Quel désastre a provoqué ce basculement, la souffrance incommensurable du Roi, le désarroi de ses sujets ? Dans quelle voie nouvelle le Roi Blanc doit-il s’engager pour rétablir son royaume et son pouvoir ? Le récit enchâsse les voyages, les combats, les légendes, les symboles pour nous faire vibrer tout au long de ce « conte » qui déroule en filigrane une réflexion sur le temps, inexorable et irréversible.
Et si le Roi Blanc, devenu le Roi Fou, parvenait à devenir le maître du temps ? Qu’est-ce que la fatalité ? Comme il est si bien dit dans le roman, chacun doit « marcher vers son propre destin »…