Titre : La comtesse de Ségur, née Rostopchine 1799-1874
Auteur : Ghislain de Diesbach
Edition : Perrin
Publication : 26/08/1999
Nombre de pages : 349
Isbn 10 : 226201518X
Isbn 13 : 9782262015183
Considérée par les catholiques comme une Mère de l'Eglise pour avoir écrit La Bible d'une grand-mère et enfanté un saint, Mgr de Ségur ; regardée par la postérité comme une émule de Balzac pour avoir écrit une véritable " Comédie humaine " du monde enfantin ; étudiée par les psychanalystes ; admirée par les sociologues lorsqu'ils se sont aperçus que cette même œuvre est un tableau très précis de la France au temps du Second Empire ; enfin, prise au sérieux par les critiques littéraires d'aujourd'hui qui la mettent désormais au rang des grands écrivains du XIXe siècle, la comtesse de Ségur, créateur de types immortels comme le général Dourakine, est un auteur dont le succès ne s'est jamais démenti et dont les livres, traduits dans toutes les langues, se sont vendus à plusieurs millions d'exemplaires. L'œuvre de Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, est inséparable de son enfance et de son milieu familial dont Diesbach fait une peinture piquante. Née à Saint-Pétersbourg en juillet 1799, fille de l'impétueux, original et sarcastique comte Rostopchine, qui incendia Moscou pour soustraire la ville à Napoléon, mariée au neveu du général de Ségur, aide de camp de Napoléon pendant la campagne de Russie et historien de cette campagne, la comtesse de Ségur, héritière de deux mondes, a pressenti - notamment avec La Fortune de Gaspard - les grandes mutations économiques et sociales de son siècle, tout en restant fidèle à l'idéal aristocratique enseigné par son père et transposé à l'usage des Français. Comme pour Mme de Staël, la gloire fut la compensation d'une vie d'épreuves et d'aléas dont l'auteur retrace les principales étapes avec, alliés à la sûreté documentaire, l'élégance de style, le brio et la finesse d'analyse dont il a toujours fait preuve, particulièrement quand les sujets lui conviennent aussi bien que la comtesse de Ségur.