Titre : Faut-il faire Vatican III ?
Auteur : Christine Pedotti
Edition : Tallandier
Publication : 20/09/2012
Nombre de pages : 213
Isbn 13 : 9782847349849
Aujourd’hui, l’Église catholique fait face à une crise très grave, crise de crédibilité dans l’espace occidental, crise morale avec les scandales de pédophilie, crise de recrutement de ses élites et de son encadrement (les prêtres), poussée d’un courant ultraconservateur extrêmement critique, désaffection de sa base, concurrence des sectes évangéliques en Amérique latine, incapacité pour les prêtres africains de garder la discipline du célibat, et dernièrement, des alertes extrêmement graves de corruption financière dans les murs même du Vatican.Face à ce genre de crise, la réunion des évêques du monde entier en concile, est-elle une solution ?Le dernier Concile, Vatican II, a 50 ans.
Déjà à l’époque, il n’avait que partiellement répondu à un certain nombre de questions qui aujourd’hui sont devenues des crises ouvertes, en particulier sur le gouvernement de l’Église, trop centralisé, sur toutes les questions de sexualité, sur le divorce, sur la place des femmes et le célibat des prêtres, ou l’engagement auprès des pauvres. De nouvelles questions se posent : celle des équilibres mondiaux, de la place des autres religions, en particulier de l’Islam, de la répartition équitable des ressources à l’échelle de la planète.
De nouvelles interrogations naissent des avancées de la science quant à la définition de « qui est l’être humain » est « quelle est sa place dans l’univers ».Aujourd’hui, le gouvernement de l’Église, en particulier le pape et l’administration vaticane ferment portes et fenêtres en espérant que la tempête passera. Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dire que le navire Église est un Titanic que l’on a tort de croire insubmersible et qui a peut-être déjà touché l’iceberg.Christine Pedotti, examine les chances de l’Église d’éviter le naufrage en réunissant un nouveau concile.
Elle pose les questions de forme et de fond : est-il matériellement possible, intellectuellement souhaitable de réunir un nouveau concile ? Quels en seraient les difficultés, les risques ? Et si l’Église le faisait, quels sujets devrait-on y traiter, quels bénéfices pourraient-on en espérer ?