Jacques Brel vivre à mille temps

Titre : Jacques Brel vivre à mille temps
Auteur : Luc Baba, Mathieu de Muizon
Edition : Ed. A dos d'âne
Publication : 01/11/2012
Nombre de pages : 40
Isbn 13 : 9782919372119

De l’école à l’usine : Dans l’usine Vanneste & Brel, Jacques donne de la voix depuis son bureau où montent le bruit des machines et le grondement des camions. Il pleut sur Bruxelles et Jacques rêve d’une autre vie… « Pourquoi pas la chanson ? » se demande-t-il simplement un soir. Une petite chambre dans le grand Paris : Dans la Ville Lumière où tant d’artistes rêvent de gloire, le grand Jacques à moustache découvre les petites scènes et la pauvreté.
Et puis, un jour de 1956, Brel chante un titre qui donne aujourd’hui encore des frissons et des larmes : Quand on n’a que l’amour. Des chansons comme de petites pièces de théâtre : Une chanson de Brel, c’est comme une toute petite pièce de théâtre où passent des gens ordinaires, un peu perdus, parfois. Ta ti ya ti : Brel s’obstinait à prétendre que les chanteurs sont des poètes de salle de bains ! « On écrit pour des gens qui prennent leur douche le matin en disant ta ta ya ta ti ya ti ! »… Tu vois comme on est loin de « ta ti ya ti », et comment Brel aime écrire sur des sujets différents.
On dirait que chaque chanson représente une petite part de sa vie. La belgitude : Chaque fois qu’il voyageait loin, Jacques Brel disait aux gens : « Oui, mais quand j’étais petit… Et à Bruxelles, quand j’étais jeune… »La lune et les étoiles : Devenu lui-même une étoile aux yeux des autres, Brel ressent l’envie d’inventer de nouveaux horizons. Laissant le public à ses regrets, c’est dans les salles de cinéma qu’il revient bientôt.
Après le cinéma, Brel s’en va vers d’autres rives encore, et le vert et le bleu des belles îles Marquises, pour un dernier rêve à réaliser : voler ! Ce jour d’octobre : Mais à l’instant de fermer mon cahier, je revois le grand Jacques en élève peu sérieux, le jour où invité à résoudre un problème de mathématiques, il avait écrit sur la feuille blanche « la mer est belle, et longue, infiniment. »
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